Pour ceux qui ne le savent pas, je fais face à quelques temps troublés et pleins de remise en question. Je suis à une période de ma vie , appelons ça la crise de la trentaine, où j’ai envie de changement.
C’est peu être même plus un besoin qu’une envie!!!
Quête de sens
Je me questionne sur mon activité, mon secteur. Un secteur d’avenir, où le travail ne manque pas, ou le salaire est vraiment correct, l’informatique.
Oui, mais voilà, j’ai du mal à y trouver du sens (ma société actuelle n’aidant pas vraiment). L’outil informatique améliore notre quotidien. Tout ce qu’on fait avec nous simplifie énormément la vie, il améliore et automatise plein de choses qu’on n’a pas envie de faire ou qui sont pénibles .
On automatise et robotise nos vies. Demain, c’est la technologie qui nous robotisera.
Et là, on parle de l’utilisateur, le client final. Mais derrière ça, il y a les nouveaux ouvriers, la « force ouvrière » du 21e siècle, ce sont les développeurs informatiques ( et les métiers alentour, designer, chef de projet… à tout hasard) , dont j’ai l’impression de faire partie.
Constamment soumis à la pression de client (finale ou interne), souhaitant toujours plus de fonctionnalités, tout de suite.
Bref, il y a aussi quelque chose d’impalpable et d’immatériel (ça, ce n’est pas une surprise !!), mais surtout quelque chose d’inconcret et d’indirect dans l’informatique.
Très bien, mais
Qu’est ce qui fait sens?!
Ce que j’ai appris de ces dernières années, c’est que la vie est bien trop courte pour passer son temps à faire quelque chose que tu n’aimes pas et qui n’a pas de sens pour toi. Il y aura toujours des problèmes à régler dans une vie, c’est juste important autant que possible de choisir sur lesquels se concentrer. J’y reviendrai surement dans un article qui parlera du dernier livre que j’ai lu… #teasing.
Chacun aura une réponse différente à ce qui fait sens et, moi-même, je n’ai pas de réponse précise pour moi.
Je pense que pour la plupart, ça fait partie d’une longue quête. Chanceux sont ceux qui peuvent répondre et affirmer le sens de tout ça, leurs sens à tout ça. C’est même peut être au final ça la vie, trouver du sens à ce qu’on fait.
Pour trouver du sens, il faut savoir ce qu’on aime faire ou ce qu’on aimerait faire.
Idem, chanceux sont ceux qui du premier coup savent ce qu’ils aiment faire. Ce n’est pas mon cas.
Non, de mon côté j’ai dû tester et je dois continuer… J’aime et j’ai envie de faire plein de choses (le problème c’est que j’ai envie de faire plein de choses… en même temps… La matrice d’Eiseinhower n’y fait rien. Choisir c’est renoncé … 😉 ).
Au cours des années, je me rends compte qu’il y a tout de même un fil rouge. Dans tout ce que j’aime faire ou tout ce que j’ai envie de faire, il y a cette idée d’aventure et/ou de liberté.
J’ai envie de plus de liberté, d’aventure et de partage.
(Après réflexion et en un sens, ces quelques années aux Philippines s’inscrivaient dans cette aventure )
Changer son modèle de vie
C’est un peu à l’inverse de cette société d’instantanéité ou on veut tout tout de suite (livraison le jour même, millier d’heures de vidéo à la demande), sans se poser de questions, sans réflexion. Peut être même parfois guidé par d’autre via la pression sociale et/ou le marketing. Comme si derrière il y avait une urgence vitale, une vie à sauver alors que… non . Si ça ne fonctionne pas pendant 24/48h, ça ne changera rien à la face du monde, si on attend 6 mois pour voir ce film qui vient de sortir, ce n’est pas grave, si on se fait livrer dans 1 semaine, ce n’est pas grave… Sauf peut être quelques intérêts économiques, une frustration personnelle et de l’attente.
J’ai envie de revenir à des valeurs plus simples, à une vie plus lente ( #slowlife!! ) , plus green. Se reconnecter avec soi, avec la nature.
Ce n’est pas sans embuche. Toute la difficulté de vivre dans notre société est le décalage entre ce qu’on veut et ce qu’on fait. Les grosses dissonances et contradictions entre nos valeurs et nos actions.
On a pris, individuellement et socialement des mauvaises habitudes. On a acquis un certain confort et même si ce n’est pas pour revenir en arrière c’est dur de changer ses habitudes et modifier son confort.
Par exemple, je veux une vie plus lente, plus green, moins d’emprunte carbone, mais
- je suis le premier à commander avec Amazon prime
- Je pourrai consommer locale, mais comme je le dis dans mon article les principaux labels bio, je n’ai pas encore intégré le marché local à mon planning (le bio Auchan est plus pratique)
- J’ai quand même envie de manger des avocats toute l’année , même si ça vient de l’autre bout de la planète et que ce n’est pas de saison
- j’ai quand même envie d’aller surfer à Bali
- J’ai quand même envie de conduire une Lambo qui consomme 40l / 100
D’ailleurs ça me fait penser à un sketch de Djimo
Comme il dit à un moment
Si on te dit demain, lâches ta voiture et ça sauve les ours… tout le monde va dire ba ciao les ours, c’était sympa.. Au revoir.
Djimo
Bref, que faire ?!
Dans cette réflexion, j’ai peur de devenir zadiste ou punk à chien, mais en même temps, quelque part, ça fait sens. J’arrive à un âge où j’ai déjà acquis pas mal (peut être même trop) de possession physique.
Est-ce que tout ça est vraiment nécessaire?!
Je l’ai dit, j’ai envie de liberté, d’autonomie, presque de me prouver qu’avec rien, on peut vivre bien. Presque de me prouver survivaliste. J’ai envie de barouder, de voyager sans forcément aller à l’autre bout du monde (et ne pas avoir l’impact carbone d’un seul vol ). Envie d’explorer…
J’ai envie de me dire que si demain mon monde s’écroule, comme il l’a un peu fait ces 2 dernières années, je peux « survivre » en autonomie (ce n’est pas non plus la guérilla dans un monde post apocalyptique hein!!) .
Autonomie en argent (ce qu’on appelle la liberté financière), en eau, en nourriture, en électricité. Si van ou Defender il y a, il n’y aura qu’une dépendance au mazout!!! Mais aussi et surtout une liberté de temps et de le passer à ce qui me fait plaisir
Land Rover Defender
Dans ma liste de projet, il y a un Land Rover Defender. Le Defender est à la croisée des mondes qui me plaisent:
- Ce n’est pas une Porsche ou une Lambo, mais ça reste une voiture de collection badass. Moi qui pense investissement, un Defender est un réel investissement. De par sa gueule unique et le fait que la production de se modèle se soit arrêter en 2016 (nouveau modèle 2018, mais rien à voir). C’est une voiture dont la cote ne fait que grimper. Sauf gros soucis, c’est une voiture que je pourrai revendre à coup sûr au moins le même prix que je l’ai acheté.
- C’est une voiture sur laquelle je peux faire de la mécanique (envie de chose concrète et d’activité manuelle). C’est une belle machine qui est « simple » à réparer. En tout cas, suivant les modèles, c’est une mécanique sans trop d’électronique et ça nécessite plus de l’huile de coude. Il y a un marché de pièce d’occasion énorme (et relativement économique)
- ça favorise la seconde main pour les pièces, mais finalement aussi pour la voiture. Même si c’est un diesel, l’impact carbone d’une voiture d’occasion des années 2000 est bien moins important que de construire à la chaine des voitures neuves (sans parler des voitures électriques, certes propres, mais qui posent un gros souci au niveau des batteries)
- c’est une voiture qui peut servir pour charger des choses, pour déménager. Il y a un beau volume
- Si je déménage en province, la réalité c’est qu’il me faudra un moyen de locomotion.
- c’est une voiture qui peut s’aménager en Van et devenir une maison autonome sur roue.
Bricolage
Cette quête d’autonomie passe par le bricolage. C’est aussi surement un retour aux sources. Comme un héritage d’un savoir-faire transmis que je récupère et dont j’aimerai me servir. C’est une activité manuelle par définition et c’est concret, le résultat d’un bon (ou d’un mauvais) boulot se voit tout de suite.
Maison Atypique
Pour la mise en application directe du bricolage, je compte sur le Defender avec la mécanique et aussi son aménagement pour faire du raid (du camping de baroudeur!!).
Pour l’instant, je suis locataire, mais je compte aussi m’en servir pour aménager et faire de gros travaux dans mon chez-moi à moi. Et quoi de mieux comme terrain de jeux qu’une bâtisse à rénover ou même une maison à construire.
Pour le coup, niveau sens, je serai servie. Construire sa propre maison!!!
Pour une monter en level progressive, pas besoin d’avoir une villa de 4 hectares. Commencer par une Tiny house, container aménagé ou une cabane dans un arbre sur un beau petit terrain fera l’affaire. De quoi s’occuper un peu et d’avoir un panel d’activité complet (électricité, eau, gaz, isolation, aménagement) .
c’est aussi la satisfaction de connaitre son habitation et de pouvoir faire sa maintenance soi-même
Investissement
La liberté financière passe forcément par l’investissement. Dans la continuité de mes préoccupations. Les points ci-dessus vont dans ce sens aussi. L’investissement dans un Defender est un investissement alternatif. Certes, mais le terrain lui est un pur investissement patrimonial. Sans compter la création de valeur d’y construire un habitat atypique.
D’autant plus que je suis aussi convaincu qu’il y a quelque chose à faire dans ce domaine. De la location courte durée de maison atypique. Surtout s’il se trouve dans un beau lieu . Une belle cabane près d’une forêt ou tout simplement près de la mer.
Voilà, ça fait beaucoup d’envie et c’est sans compter sur mes autres centres d’intérêt plus ou moins déjà présent dans ma vie comme le sport, la nutrition , la randonnée, le bushcraft, le potager, la photo , la cuisine ou d’autres alternatives qui éveil ma curiosité comme vivre dans un voilier.
Dans tout ça , je ne compte pas révolutionner la société et il faut quand même payer les factures. Le top serait de trouver de tout ça une activité qui me permette donc d’en vivre.
Je livre ici une réflexion profonde sur ma vie. J’ai bien conscience que ça peut faire écolo bobo zadiste.
Et rien n’est fixe, mais le verbaliser , l’écrire m’aide aussi dans ma propre réflexion.
Si tu as lu jusque-là, n’hésite pas à me faire un retour et en attendant, je te dis à bientôt dans une prochaine aventure