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L’art subtil de s’en foutre de Mark Manson: ce que je retiens

Temps de lecture estimé: 27 minutes

Salut!!

Je viens de finir le livre de Mark Manson, un mec connu dans le développement personnel et qui avait commencé dans le monde de la séduction (notamment avec son livre Models).

Le titre original c’est The subtle art of not giving a fuck

Qui a sagement été traduit par “l’art subtil de s’en foutre”

Un petit livre qui  met une petite claque. Il arrive aussi peut-être au bon moment pour moi?! En tout cas ça fait redescendre et il rappelle des basiques. Comme c’est inscrit sur la couverture, c’est un guide à contre-courant pour être soi même et ne pas se prendre la tête. Ou encore, un livre de développement personnel pour ceux qui détestent le développement personnel.

Bref je voulais te partager dans cet article un semi-résumé. Mes retours sur ce livre et les passages qui m’ont marqué. Ce qui suis n’est pas à prendre au pied de la lettre, mais plus une réflexion globale qui doit être questionnée en fonctions de nos situations.

Allez !!! Installe-toi confortablement, prends un thé ou un café et c’est parti!!!

N’essaie même pas!!

Déjà on attaque dans le vif avec le premier conseil. Ne pas essayer à tout prix et faire du mauvais forcing. C’est vrai qu’avec toute cette mouvance bien être / développement personnel. On nous donne des recettes toutes faites, des pommades miracles à appliquer 3 fois  par jour pour devenir plus heureux, plus fort , plus riche. Ça devient presque une injonction d’être heureux. 

Mais il faut parfois lâcher prise, ne pas essayer, se rendre compte que non, rien ne va, mais que ce n’est pas grave et qu’il faut faire avec.

Un des points de se livre est de nous dire d’arrêter d’essayer. Quel que soit ce que tu essayes. À force d’être focalisé sur un objectif, de faire du forcing et de se fatiguer , on peut parfois s’éloigner de cet objectif. C’est contre-productif.

Le problème de se focaliser sur une situation comme un rayon laser et d’écouter les conseils pour résoudre cette dite situation, c’est qu’en réalité, tu te focalises sur ce qu’il te manque…

Après, ce n’est pas facile et on est martelé quotidiennement de pub pour nous rappeler qu’on n’a pas tout et qu’on serait tellement plus heureux avec le dernier bidule hype!! Sans parler des réseaux sociaux qu’on alimente tous et qui nous permettent de comparer les vitrines des autres à nos arrière-boutiques.

Mais paradoxalement, cette fixette sur le positif, sur ce qui est mieux, sur ce qui est supérieur, ne sert qu’à te rappeler en boucle ce que tu n’es pas, ce que tu n’as pas, ce que tu aurais dû être, mais as échoué à devenir.

À l’inverse, la personne qui a confiance en elle n’a aucunement besoin de prouver qu’elle a confiance en elle. La personne friquée n’éprouve pas la nécessité de convaincre qui que ce soit qu’elle l’est. 

Cercle vicieux

Je le disais au-dessus, à trop se focaliser sur un objectif, ça peut parfois être contre-productif. Ça peut devenir un cercle vicieux. Dans le livre, Mark Manson illustre ça par quelques exemples de situation dont:

  • La personne anxieuse de se retrouver face à certaines personnes. Elle y pense et se dit que c’est ridicule, qu’elle ne devrait pas être paralysée par ça. Du coup, le stress monte, ce qui rend la personne anxieuse. Et s’angoisser en pensant qu’on va angoisser … hyper constructif.
  • La personne tout le temps en colère. Sans comprendre pourquoi, elle monte dans les tours et s’énerve pour trois fois rien. Mais c’est énervant d’y penser et de se rendre compte qu’être tout le temps énervé, ça ne fait en apparence pas de toi quelqu’un de franchement sympa… du coup la personne s’énerve contre soi-même d’être comme ça et envoie chier les autres….
  • La personne perfectionniste, qui stresse si tout n’est pas nickel. Mais tout n’est pas nickel vu qu’elle stresse. Donc elle va stresser du fait qu’elle stresse.
  • La personne esseulée et triste. Le seul fait d’y penser la fait sentir encore plus seul et plus triste.

Le cercle vicieux de l’animal le plus pensant de cette planète. À penser qu’il pense. L’homme est le seul animal qui se préoccupe de son passé et de son hypothétique futur. Si on prend le chat ou le chien par exemple. Ils vivent le moment présent, le chien ne porte aucune réflexion sur sa bataille passée avec le chat ni même le fait qu’il le recroisera surement plus tard… (on en reparle plus loin)

La loi de l’effort inverse.

Amenée par le philosophe Alan Watts, la loi de l’effort inverse peut être résumé par 

Plus tu cherches à te sentir mieux, moins tu te sens bien.

L’aspiration à vivre des expériences plus positives est en soi une expérience négative et, paradoxalement, consentir à vivre les expériences négatives qui se présentent ou s’imposent à nous constitue en soi une expérience positive.

Tu ne seras jamais heureux si tu cherches continuellement de quoi est fait le bonheur. Tu ne vivras jamais si tu cherches le sens de la vie.

Albert Camus

Donc, en résumer… Laisse tomber!! 

Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas avoir d’objectifs élevés. Tu peux toujours viser la Villa au bord de la plage ou  le physique athlétique.

Est-ce que ça ne t’est pas déjà arrivé dans la vie d’observer autour de toi que c’est souvent la personne la moins investie dans le succès d’un projet qui obtient les meilleurs résultats ? Quand tu te préoccupes moins de réussir certaines choses, tu les réussis mieux ?  
Lorsque tu cesses d’avoir le nez dans le guidon, tout peut s’éclairer miraculeusement.

La loi de l’effet inverse fonctionne à rebours. Si la quête du positif est négative, alors la quête du négatif devrait engendrer du positif. C’est parce que tu en baves à ton cours de gym que tu boostes ton énergie et améliores ta santé de manière générale. Évoquer ouvertement ta timidité ou ton manque d’assurance dans un groupe accroit finalement ton niveau de confiance en toi et te rend plus charismatique auprès des autres

Bref! Dans la vie, tout ce qui vaut la peine s’obtient en consentant à surmonter l’expérience négative associée.

L’art subtil de s’en foutre

Le livre spécifie 3 subtilités. En les relisant, je me rends compte qu’elles sont très proches.

Subtilité n°1: s’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être différent.

C’est OK de s’en foutre de la politique économique de ta région. C’est OK de s’en foutre des abeilles au brésil ou de la dernière saison de Koh Lanta. Si par contre ton truc c’est la consommation locale auprès de producteurs bio et que tu es le seul dans ton entourage, c’est OK aussi.

Tu ne peux pas être aux yeux de certains quelqu’un d’important, quelqu’un qui éveille les consciences, sans te faire charrier par d’autres que du même coup tu déranges.

Toi et toutes les personnes que tu connais allés tôt ou tard disparaître. Donc entre maintenant et l’heure de ta mort, c’est-à-dire une quantité limitée, très limitée, tu devrais te concentrer sur ce qui te fait plaisir et sur les choses qui valent vraiment la peine que tu leur prêtent attention. Et si, sans en avoir conscience, tu t’emmerdes pour tout et tout le monde, tu es foutu…

Subtilité n°2: Pour se foutre de l’adversité, il faut donner de l’importance à quelque chose de plus important que l’adversité.

Il faut choisir ses combats. Si on imageait notre vie, ou notre journée, elle est un peu comme un vase. Une fois qu’on l’a remplie, il n’y a plus de place. Il faut décider de vider son vase pour laisser un peu de place aux choses qui compte vraiment.

Ça ne t’est jamais arrivé de voir une personne à la caisse faire tout un scandale et incendier la personne en caisse parce que son bon de réduction de 30 centimes ne passe pas?! C’est malheureux de dépenser son énergie pour ça et ça laisse moins de place pour des trucs plus fun.

C’est la propension de l’être humain à être capable, quand il n’a pas de problème, d’automatiquement trouver le moyen d’en inventer.

Dans la vie, il faut choisir sur quel problème tu souhaites dépenser ton énergie.

Si tu veux avoir une vie au top, n’essaie pas d’en vouloir davantage. Efforce-toi au contraire de baisser ton niveau d’aspiration, et de ne vouloir que ce qui est vrai, immédiat et important à tes yeux.

Subtilité N°3: que tu te rendes compte ou pas, tu choisis toujours de tenir à un truc plutôt qu’à un autre

Quand tu es gamin, tu pleures parce que ton bonnet est bleu et que tu en voulais un vert…. Quand tu es jeune, tout est a découvrir et tout te semble méga important, alors tu t’inquiètes pour tout et pour rien, tout est important. Puis avec l’âge et l’expérience, tu te rends compte que ça n’a pas vraiment d’impact sur ta vie. Tu deviens sélectif et tu utilises ton énergie pour les choses ou les gens qui comptent vraiment.

Te simplifier la vie contribue à faire de toi quelqu’un d’heureux

Accepte 

À un moment, l’auteur nous parle d’un consentement à l’inévitabilité de la souffrance. La vie est ponctuée d’échecs, de ruptures , de regret et même de mort, sans que l’on puisse rien y faire. Le but n’étant pas d’apprendre à gagner, à obtenir ou à réussir, mais plus à perdre, à lâcher,, à laisser filer.

Biologiquement parlant

On souffre tout simplement parce que la souffrance à une fonction biologique. La souffrance, l’insatisfaction, l’insécurité sont des états qui motivent à bouger et survivre.

La douleur physique est un produit du système nerveux, un mécanisme de feedback conçu pour nous rappeler nos limites, jusqu’où on peut aller , ce qu’on peut toucher… Ou pas….

Le bonheur est un problème

En commençant par nous raconter l’histoire d’un prince ayant connu l’abondance et la surprotection, puis la faim et la souffrance, l’histoire se finit par :
des années plus tard, notre prince élaborait sa propre philosophie et la partageait largement. Son principe fondamental: la souffrance et la perte étant inévitables, il est vain d’essayer d’y résister. Par la suite, il serait connu sous le nom de Bouddha..

L’insatisfaction et le sentiment de mal-être sont partie intégrante de la nature humaine et ils sont même un ingrédient nécessaire à la construction d’un bonheur tangible.

Est-ce qu’au lieu de vivre dans une illusion de bonheur, est-ce qu’il ne faudrait pas quelqu’un pour a chaque fois pointer ce qui ne va pas, appuyer là ou ça fait mal…

Est-ce que les plus grandes vérités de la vie ne sont-elles pas aussi les plus désagréables à entendre?

Ça permettrait de se focaliser sur le pain point et le régler au plus vite. 

Résoudre des problèmes rend heureux!!

Comme je l’ai dit plus haut, si tu n’as pas de problèmes, ton esprit va de toute façon t’en trouver… N’attends pas une vie sans problèmes, ça n’existe pas. Au contraire, souhaite-toi une vie pleine de bons problèmes.

Être heureux est une activité. Être heureux est une forme d’action, ça implique d’avoir un truc à résoudre. C’est un travail toujours en cours parce que la résolution des problèmes est une tâche indéfiniment renouvelée et tu n’es pleinement heureux que quand tu identifies les problèmes que tu as envie d’avoir et de solutionner.

Rien ne sert de nier qu’on a des problèmes (qu’on ne veut pas). Mieux vaut aussi les prendre en compte et les résoudre. On ne les choisit pas tous. D’ailleurs beaucoup de personnes n’en choisissent aucun , comme spectateur de leur vie, à subir leurs problèmes et les problèmes des autres. 

Certains choisissent de se poser en victimes, ils accusent les circonstances extérieures ou incriminent les autres, persuader que de toute façon, ils sont infoutus de résoudre leurs problèmes

Ne fais pas tout un plat de tes émotions, mais apprends à les écouter

Les émotions sont des suggestions neurobiologiques, des indicateurs. Il faut apprendre à les écouter.

Ce n’est pas parce que tu te sens bien que c’est bien pour toi. À l’inverse, ce n’est pas parce que tu te sens mal que c’est mauvais. C’est peut être pile l’inconfort ou la douleur qu’il te faut à se moment précis pour grandir, progresser ou te sortir de ta situation.

Les émotions négatives constituent un appel à l’action

Le bonheur est une drogue, comme toute drogue tu vas avoir besoin de doses de plus en plus grosses pour te sentir heureux.

Ce qui nous a rendus heureux aujourd’hui a peu de chance de nous remplir de bonheur demain parce que notre biologie a toujours besoin du truc en plus. Se focaliser sur le bonheur aboutit immanquablement à vouloir sans cesse “autre chose” . 

 Il nous faut toujours un shot en plus: une autre voiture, une autre maison, un nouvel amour, une nouvelle augmentation….

C’est-ce qui s’appelle l’adaptation hédonique (la tendance observée des humains à revenir rapidement à un niveau de bonheur relativement stable en dépit d’événements positifs ou négatifs majeurs)

Choisis tes combats

Le schéma classique quand on demande qu’est-ce que tu attends de la vie? Les gens répondent des choses positives. Je veux être heureux, avoir une famille formidable et un boulot qui me plait.

Et si en fait il fallait se poser la question dans un autre axe . Quelle souffrance veux-tu dans ta vie? Pour quoi acceptes-tu de souffrir? Pour quoi es-tu prêt à en baver?

Par ex

  • Beaucoup de personnes veulent un salaire de ouf, mais combien sont prêtes à faire des semaines de 70h?
  • Qui n’a pas envie d’avoir un physique de rêve? Mais combien sont prêts à fournir les efforts et la discipline nécessaire à ce but?

L’image du résultat final est pâlissante… Mais le plus important est en fait de trouver son bonheur dans le chemin et les actions quotidiennes à ton objectif plus que dans le résultat.

Il ne faut pas vouloir la victoire uniquement, mais aussi le “fun” du combat.

Tu n’as rien d’extraordinaire

Cette société glorifie (ou rejette) les exceptions. Les extraordinaires Elon Musk et autres Mark Zukerberg. Du coup, à chasser ce goal et à vouloir à tout prix être une exception, consciemment ou inconsciemment, on en oublie qu’il y a de grandes probabilités qu’on soit en fait banalement normal.

C’est peut être dure à accepter et ça peut faire mal à l’égo.  Avec le recule, il s’avère que persuader les gens qu’ils sont exceptionnels et leur apprendre a avoir une bonne image d’eux même SANS RAISON VALABLE n’engendre pas une population de Bill Gates ou de Martin Luther King, mais au contraire des personnes frustrées se sentant lésées de la différence entre ce qu’on leur a promis et leur réalité.

L’avantage d’être comme tout le monde, c’est qu’un problème personnel, ça n’existe pas. Si tu as un problème, dis-toi bien que des millions de gens l’ont eu avant toi, l’ont en ce moment ou l’auront demain

La tyrannie de l’exceptionnel

Les gens sont dans l’ensemble assez moyen dans l’essentiel des domaines. Même si tu brilles dans un truc, il y a de bonnes chances pour que tu te situes en dessous de la moyenne dans beaucoup des autres.

Ce sont les extrêmes qui font la une des médias. Tous les jours, du matin au soir, on est inondés d’extraordinaire. On retient le meilleur du meilleur ou le pire du pire.

Être moyen est devenu le nouveau marqueur de la nullité. À croire que le pire qu’il puisse t’arriver, c’est de figurer au milieu du peloton, pile au milieu de la courbe en cloche. 

Noyé dans la masse

Savoir que ton existence n’a rien d’exceptionnel et l’accepter te rendra libre d’accomplir ce qui te motive vraiment, sans inhibition ni attentes irréalistes.

La valeur de la souffrance

On a tous sa propre échelle de la souffrance et il est fort à parier que, si tu as une peine ou que tu ressens de la douleur, ce soit la plus dure et la plus justifiée par rapport à d’autres.

Si on devait donner une note sur 20 à notre peine, peut être qu’une personne ayant perdu son iPhone aura peut être la même peine immense que quelqu’un ayant vécu un grave accident et ayant perdu quelqu’un de proche. En tout cas dans son référentiel, ça peine ne sera pas moins justifié.

Pour illustrer cette valeur de la souffrance, le livre prend comme exemple un talentueux guitariste qui s’est fait virer de son groupe, un groupe de métal qui venait tout juste de signer son premier contrat et allait enregistrer son premier album. Du coup, il s’est juré de monter lui-même un groupe dont le succès ferait regretter longtemps à ces anciens potes de l’avoir viré. Ce guitariste , c’est Dave Mustaine, qui a formé Megadeth et a vendu 25 millions d’albums!! 

Son problème, c’est que le groupe qui l’a viré, c’est Metallica, qui a vendu plus de 180 millions d’albums et est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands groupes de rock de tous les temps. Donc, malgré son succès, il a continué à souffrir de cette situation et il a continué à se percevoir comme un raté, celui qui s’est fait jeter de Metallica

Les fausses valeurs

L’essentiel est de se concentrer sur ce qui pourrait vraiment compter. Attention à ne pas se concentrer sur de fausses valeurs comme:

Le plaisir

Comme je le disais plus haut sur le bonheur. Ce n’est pas parce que tu te sens bien que c’est bien pour toi. À l’inverse, ce n’est pas parce que tu te sens mal que c’est mauvais. C’est pareil avec le plaisir. Si tu pars à la quête du plaisir et en fais une priorité, tu peux vite de retrouver toxico, obèse, divorcé.

Le plaisir est important et nécessaire à une vie, mais il n’est pas en soi suffisant.

le plaisir n’est pas la cause du bonheur, mais un effet

La réussite matérielle

Rien ne sert de mesurer sa valeur au niveau de possession qu’on a ou au montant qu’on a sur le compte en banque. Certes avoir de l’argent ou des possessions est important, mais c’est loin de faire tout.

Il est d’ailleurs prouvé qu’à partir d’un certain niveau de vie, l’argent et le bonheur ne sont plus liés

Avoir toujours raison

Avoir le dernier mot n’est pas important en soi. Dépenser de l’énergie pour convaincre des personnes qui n’en ont pas envie ne sert à rien. Tu vas dépenser ton énergie et t’énerver.

Parfois, il vaut mieux être heureux que d’avoir raison.

D’autant plus que s’efforcer à avoir raison, c’est s’enfermer dans son propre raisonnement et perdre en ouverture d’esprit

Rester positif quoiqu’il arrive.

Finit le dictat du Always happy. Des fois les choses vont mal et c’est la merde. Il y a bien des avantages à positiver et voir le bon côté des choses, mais parfois, le plus sain est d’admettre que la situation est pas top!!

Le truc à faire avec les émotions négatives c’est

  1. les exprimer d’une manière socialement acceptable et saine
  2. les exprimer d’une manière toujours en accord avec tes valeurs

Valeurs cool / valeurs merdiques

Mark Manson nous propose un filtre pour déterminer si nos valeurs ne sont pas des “fausses valeurs”

Les valeurs cools sont:

  1. basé sur la réalité
  2. socialement constructives
  3. immédiates et contrôlables

Les valeurs merdiques sont:

  1. basées sur des superstitions
  2. socialement destructrices
  3. ni immédiates ni contrôlable

L’honnêteté est une valeur cool parce que c’est quelque chose que tu peux contrôler, qui reflète la réalité et qui profite aux autres (même si elle peut les emmerder)

La popularité est une valeur merdique: tu ne contrôles pas la pensée des autres et ce n’est pas “réel” dans le sens ou tu peux te sentir populaire ou impopulaire alors qu’en fait tu n’en sais foutrement rien

Quelques exemples de valeurs cool: l’honnêteté, l’innovation, se défendre, défendre les autres, la curiosité, la charité, l’humilité, la créativité

Quelques exemples de valeurs merdiques: la domination par la manipulation ou la violence, envoyer chier tout le monde, se sentir bien tout le temps, se regarder le nombril.

En général, les valeurs merdiques sont tributaires d’événements extérieurs, voyager en jet privé, qu’on te dise que tu as raison tout le temps, posséder une maison aux Bahamas. Ça peut faire plaisir, mais elles échappent à ton contrôle.

Il y a ensuite 5 chapitres sur les 5 valeurs qui ne vont pas dans le sens des plus répandues, mais qui sont plus profitables.

Fait tout le temps des choix

Prendre la responsabilité de tout ce qui t’arrive dans la vie, sans t’occuper de désigner un coupable.

Ne pas choisir, c’est encore choisir. Ne pas choisir, c’est accepter le choix des autres et accepter d’en subir les conséquences.

L’amélioration de soi, l’évolution personnelle émerge ainsi d’une simple prise de conscience. Il suffit de réaliser qu’on est responsable de tout ce qui nous arrive dans la vie, quelles qu’en soient les circonstances

On ne contrôle certes pas toujours ce qui survient. Mais on contrôle toujours le regard que l’on porte sur ce qui nous arrive et la façon dont on y réagit.

Ne pas confondre responsabilité et faute.

Ce n’est pas de ta faute si tu pars avec les billes que tu as en poche, mais nul à part toi n’est responsable de ta situation

La génétique a bon dos des fois

Beaucoup de gens sont nés avec un handicap, que ce soit un TOC, une petite taille ou autre, se sentent privés d’un truc hyper précieux et en même temps démunis, impuissants face à leur tare. Alors ils évitent d’assumer la responsabilité de leur situation et se disent: “je n’ai pas choisi d’hériter d’un patrimoine génétique foireux, alors ce n’est pas ma faute si j’ai des problèmes dans la vie”.

C’est vrai ce n’est pas de leur faute. Mais ça reste leur responsabilité de faire en sorte que la situation avance.

On a tous en main une donne au départ. Certains partent avec une plus belle donne que beaucoup d’autres. Et même s’il est tentant de faire une fixette sur tes cartes pour en conclure que tu t’es fait arnaquer, le vrai jeu réside dans les choix que tu fais avec, les risques que tu décides de prendre et les conséquences que tu choisis d’assumer. Ceux qui font systématiquement les meilleurs choix dans les situations qu’ils rencontrent sont aussi ceux qui s’en sortent le mieux (mieux que ce qui font les mauvais choix ou mieux que ceux qui ne font pas de choix). Dans la vie comme au poker. Et ce ne sont pas nécessairement ceux qui d’entré avaient la plus belle donne

Comme disait une pub, le plus important ce ne sont pas vos cartes, mais ce que vous en faites

La victimatitude

On doit choisir soigneusement nos combats tout en essayant de nous mettre un tant soit peu à la place de nos prétendus ennemis. Recevons les informations avec une dose de scepticisme et gardons-nous d’étiqueter ceux qui ne sont pas d’accord avec nous.

Comment on change?

Comme Yoda l’a déjà sensiblement différemment dit:

Change, ou ne change pas, il n'y a pas de comment.
Yoda Try no! Do or do not! there is no try
Yoda: Try not! Do or do not! there is no try

À chaque instant tu es en train de choisir à quoi tu tiens. Alors en fait, changer tes priorités est aussi simple que de choisir de tenir à autre chose. C’est aussi simple que ça , mais pas facile….

Changer tout un système de valeur revient à casser les fondations d’une maison. Tourner le dos à une valeur dont on a été pendant des années, c’est très déroutant, un peu comme ne plus savoir distinguer le bien du mal. 
Tu vas passer par une phase à te juger complètement nul. Tu as passé la moitié de ta vie à te mesurer à cette fichue valeur, alors en arrêtant de te comporter comme tu l’as toujours fait, tu ne seras plus à la hauteur de ton bon vieux critère et tu vas te sentir d’un coup dans la peau d’un imposteur ou da la peau de mr nobody 

Tu as faux sur toute la ligne

Tout est incertain. Reconnaître ta propre ignorance et cultiver le doute permanent quant à tes propres croyances te permettra d’avancer.

Si tu y penses, est-ce que des fois tu ne regardes pas en arrière et tu ne te dis pas :

  • Qu’est-ce que j’étais con!!
  • Comment j’ai pu être aussi aveugle / ignorant?
  • Comment j’ai pu penser ça? 
    Comment j’ai pu croire ça?

Notre connaissance du monde qui nous entoure grandit et évolue avec nous. Ce que tu sais aujourd’hui est bien moindre que ce que tu sauras demain. Ce que tu penses aujourd’hui est peut être bien éloigné de tes idéaux d’antan. 

Bref tout est incertain et il faut savoir s’autoriser à changer, à tester, à essayer et à échouer.

j’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie, voilà pourquoi j’ai réussi

Michael Jordan

Combien de gens tétanisés par la peur de commettre un faux pas en viennent presque à s’empêcher de vivre tout court?

On leur explique qu’ils ont peur de l’échec, du rejet, du refus. Mais ce n’est pas seulement ça qui est en cause. Oui, se faire larguer, ça fait mal; se ramasser, ça craint.

Il y a en revanche des certitudes, des valeurs qui ont donné du sens à notre vie au fil des années auxquelles on s’accroche envers et contre tout, au risque de l’immobilisme. La nana qui se fait larguer serait ainsi obligée de s’interroger sur sa capacité à susciter le désir. Le mec qui se ramasse dans un domaine serait contraint de se confronter à la valeur réelle de ses compétences.

Il est tellement plus confortable de demeurer enkysté dans la douloureuse conviction que personne ne te trouve attirant ou que nul n’apprécie tes talents. Soumettre à l’épreuve du réel ces constructions, les tester est autrement plus périlleux pour l’ego.

On regarde avec horreur la vie des gens d’il y a 500 ans. J’imagine les terriens dans 5 siècles: ils rigoleront bien de nos certitudes, de nos valeurs, ils comprendront des vérités qui nous passent complètement au-dessus de la tête. Et eux aussi se planteront. Peut être juste un peu moins que nous (quand ils auront appris de nos erreurs).

Nous sommes architectes de nos propres croyances

Le cerveau humain est fait pour connecter des faits et en trouver un sens. 

Le “sens” qu’on attribue à un truc est généré par les associations que notre cerveau opère entre 2 ou plusieurs expériences. On presse un bouton et on voit une lumière s’allumer: on pense donc que la pression sur le bouton est la cause de la lumière. C’est la base du sens. Des fois c’est correct, des fois … non. 

Le problème c’est qu’une fois notre propre signification construite , il se trouve que notre cerveau est conditionné pour y demeurer solidement arrimé (parfois même quand on peut nous donner les preuves du contraire de ce que l’on pense) 

Le résultat de tout ça c’est que nos croyances sont, dans leur majorité, bidon. Ou, pour être plus précis, toutes les croyances sont bidon, certaines juste un peu moins que d’autres.

Notre cerveau est conçu pour être efficace, pas pour être exact. Nous ne sommes pas omniscients et notre mémoire est faillible. Mais on doit être le plus efficace dans une situation donnée donc notre cerveau se sert de son référentiel pour en tirer rapidement une conclusion.

S’il y a bien une chose dans lequel on ne peut pas avoir confiance, c’est notre cerveau et notre mémoire. Et puisqu’on se plante tous, perpétuellement, la voie la plus raisonnable pour progresser ne serait-elle pas la pratique du doute, de la mise en question systématique de nos convictions et de nos hypothèses? Une telle démarche autocritique peut t’apparaitre autodestructrice, mais je pense qu’il s’agit au contraire d’une option libératrice

Le danger de la certitude absolue

L’incertitude est à la base du progrès et de la croissance.

Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas.

Socrate

La loi de l’évitement de Manson

Les gens redoutent autant le succès que l’échec: ça met en péril qui tu es, l’ordre établi. Et si tu réussissais?! Ça changerait tout!? 

C’est dans ces cas là par exemple que tu repousses l’écriture de ce scénario sur lequel tu cogites depuis des lustres parce que ça remettrait en question ton identité d’assureur expert en sinistres ou de commercial en électroménager.

On s’efforce de ne pas se confronter aux situations qui pourraient nous déstabiliser dans notre identité.

À chacun ses repères. On les protège, on les justifie. On s’efforce de s’y conformer. On se dirige machinalement vers ce qu’on connait déjà, vers ce qu’on croit sûr. Ainsi, si je suis persuadé d’être un chic type, j’éviterai soigneusement les situations susceptibles de contredire cette opinion.

Si je suis sûr d’être nul en cuisine, je rechercherai toutes les occasions de me conforter dans cette conviction. Nous sommes configurés de telle manière que nos certitudes ont toujours la priorité. Or tant qu’on refuse de toucher à la représentation qu’on a de soi-même, à ce qu’on croit être ou ne pas être, impossible de dépasser cette tendance à l’évitement et l’anxiété qui l’accompagne. On ne peut pas changer…

voilà pourquoi ” se connaitre” ou “se trouver” peut s’avérer dangereux. Ça peut te momifier dans un rôle et t’encombrer d’attentes illusoires; te fermer à ton potentiel intérieur autant qu’aux opportunités extérieures.

Je dis ne cherche pas à te trouver; n’essaie à aucun moment de savoir qui tu es. Parce que c’est précisément cet inexploré, cette énigme qui te portera à la découverte qui te contraindra à l’humilité face aux différences.

définir qui tu es, c’est prendre le risque de te fermer des portes sur qui tu pourrais être.

Flingue ton ego 

Tu es unique !!! Mais tes problèmes n’ont rien de bien extraordinaire c’est pourquoi lâcher prise est si libérateur. Comment avoir un peu moins de certitudes sur toi-même.

De manière générale, nous sommes les plus mauvais juges de nous-mêmes. Qu’on soit furax, jaloux, blessé ou même euphorique ou amoureux, on est souvent les derniers à nous en rendre compte. Voilà pourquoi il importe tant de fendre l’armure des certitudes en nous demandant systématiquement:

Et si j’ai tort?

L’idée est bien de pratiquer le doute, pas de te prendre pour de la merde.

Qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort?

C’est la marque d’un esprit cultivé d’être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant

Aristote

Le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel pour moi et les autres?

Si en me demandant si c’est moi ou si c’est l’autre qui se goure je  me mets à hésiter, il y a de fortes , très fortes, très très fortes chances pour que ce soit moi qui me goure

Se planter pour bien démarrer

L’échec est inévitable , il faut l’embrasser. Il faut être disposé à prendre connaissance de tes défauts de tes erreurs pour y remédier.

Les progrès, dans quelques domaines que ce soit, passent par des milliers de minuscules échecs, le degré de ta réussite étant fonction du nombre de fois où tu t’es planté. Si tu y penses, un jeune enfant qui apprend à marcher ne manque pas de tomber et de se faire mal des centaines de fois. Pourtant, à aucun moment il ne s’arrête en se disant “oh! Je crois que la marche n’est pas faite pour moi. Je ne suis pas trop bon là-dedans”.

On ne peut réussir que là où on est prêt à échouer. Refuser l’éventualité de l’échec revient à fermer la porte à toute possibilité de réussir.

La douleur fait partie du processus

Pour beaucoup d’entre nous , les plus belles victoires, celle dont on est les plus fiers, sont celles que nous avons remportées de haute lutte contre l’adversité.

Toucher le fond, traverser une crise existentielle, en baver, c’est bon signe. La souffrance fait partie du processus. La ressentir compte beaucoup. Chercher à s’en abstraire, la masquer, se complaire dans la pensée positive revient à se priver de la motivation indispensable à toute métamorphose.

La vie, c’est invariablement ne pas savoir et faire quand même quelque chose. Si tu sèches sur un problème, ne reste pas assis à y réfléchir. Mets-toi à travailler dessus. Même si tu ne sais pas où tu vas, le seul fait de travailler dessus finira par faire surgir les bonnes idées.

L’action n’est pas seulement l’effet de la motivation, mais elle n’est aussi la cause. Ce qui crée un cercle vertueux:

Inspiration -> motivation -> action -> inspiration -> motivation -> action -> etc 

Si tu mets en œuvre ce principe du “fais d’abord quelque chose, le reste suivra”, te planter t’indiffères. Avec “agir” pour critère de réussite, n’importe quel résultat se perçoit comme un progrès, l’inspiration se fait récompense au lieu de n’être que la condition préalable. Tu ne redoutes plus de te vautrer. Te voilà propulsé.

L’importance de dire NON

Il faut savoir rejeter et se faire rejeter. Il est important d’avoir la capacité à dire et à entendre non pour définir clairement ce que tu acceptes et n’acceptes pas dans ta vie.

C’est le gage de pouvoir construire des relations de confiance avec les autres. Savoir entendre leurs limites et savoir poser les tiennes. Chacun doit pouvoir exprimer ouvertement sa différence, son désaccord, sa désapprobation, son refus, dire et entendre non. Les frontières sont alors malmenées, débordées.  à défaut, gara à la fausse monnaie, au poison de la manipulation

S’engager pour être libre

Finalement, la société de consommation s’y entend dès qu’il s’agit de nous pousser à en vouloir toujours plus. Derrière toute la pub et tout le marketing, le message implicite est: plus, c’est toujours mieux.

J’ai adhéré à cette idée pendant des années. Gagner plus d’argent, visiter plus de pays, avoir plus d’expériences, etc etc

Mais en fait, “plus” est loin d’être toujours mieux. C’est même souvent le contraire. On serait en fait souvent plus heureux avec moins.

Quand on est submergés d’opportunités et d’options, on souffre en effet de ce que les psys appellent le paradoxe du choix. En gros, plus on nous propose d’options, moins on est satisfait de notre choix parce  qu’on garde en tête toutes les autres possibilités auxquelles on a renoncé.

Trop de choix tue le choix 

Et puis tu meurs

You are gonna die!! Tu es un simple mortel.

Considérer sérieusement ta propre mort peut être la seule chose en mesure de t’aider à relativiser toutes les autres valeurs. Paradoxalement, la mort est la lumière qui fait ressortir la pénombre du sens de l’existence. Sans la mort, rien n’aurait d’importance; Que pèseraient en effet nos expériences, nos critères de mesures, nos valeurs? Que dalle!!

Il y a un passage sur un livre d’Ernest Becker, The denial of death

Il y a 2 points essentiels dans ce livre:

  1. Nous, les humains, sommes uniques en notre genre parmi les autres espèces. Nous sommes les seuls animaux capables de conceptualiser et de nous représenter de manière abstraite.
    Les chiens ne restent pas assis à se ronger les sangs au sujet de leur carrière.
    Les chats ne cogitent pas sur leurs erreurs passées, pas plus qu’ils ne se demandent ce qui ce serait passé s’ils avaient fait les choses autrement.
    Les singes ne débattent pas de leurs visions de l’avenir.
    Les poissons ne se font pas des nœuds au cerveau pour savoir si d’autres poissons les aimeraient d’avantages dotés de nageoires plus longues.

    En tant qu’humains, nous naissons avec la capacité de nous imaginer dans des situations hypothétiques, de considérer à la fois le passé et le futur, de nous figurer d’autres réalités ou situations dont le contenu différerait du tout au tout. Et, ainsi que l’explique Becker, c’est cette faculté mentale unique qui fait de nous des êtres conscients du caractère inéluctable de leur propre mort. Parce que nous sommes capables d’envisager d’autres versions de la réalité, nous sommes aussi les seuls animaux en mesure d’imaginer une réalité dont nous serions absents.

Cette acuité de la conscience engendre ce que Becker désigne comme la terreur de la mort, une angoisse existentielle profonde qui sous-tend tout ce que nous pensons ou faisons.

2 Becker part du principe que nous avons, à la base, deux moi. Le premier moi est le moi physique, celui qui, pour faire simple, mange, dort , ronfle, etc etc..

Le second, notre moi conceptuel, notre identité ou l’image qu’on a de nous-mêmes

La thèse de Becker est la suivante: on est tous peu ou prou conscients que notre moi physique va finir par mourir, que cette mort est inévitable, et que son caractère inévitable plus ou moins refoulé nous fiche une sacrée frousse. Du coup, pour compenser notre peur d’une telle perte, on s’efforce de construire un moi conceptuel qui lui, sera éternel.

Voilà pourquoi les gens se donnent autant de mal pour inscrire leur nom sur des édifices, des statues, des quatrièmes de couverture. C’est aussi la raison pour laquelle on se sent obligé de consacrer tant de temps aux autres, et notamment aux enfants. Dans l’espoir que notre influence , déclinaison de ce moi conceptuel, perdurera bien au-delà de notre moi physique. Avec l’espoir également qu’on se souvienne de nous, qu’on nous vénère et nous idolâtre longtemps après notre disparition.

S’en foutre revient à atteindre un état quasi spirituel d’acceptation de la finitude de notre existence de mortels 

La mort est contrariante, mais jusqu’à présent inévitable. Dura lex. S’efforcer de l’accepter du mieux possible vaut donc mieux que l’ignorer. Parce qu’une fois “relax” avec le fait qu’on mourra un jour, avec la frayeur abyssale qui motive les ambitions futiles, à nous la liberté de choisir nos valeurs sans être les otages de cette quête absurde de l’immortalité.

La peur de mourir découle de la peur de vivre. Celui qui vit pleinement est prêt à mourir à tout moment.

Et on en revient à tes valeurs. Si tu te concentres sur des valeurs futiles et personnelles, tu pourrais disparaitre demain dans l’insignifiance. Alors que choisir des valeurs qui dépassent le service de ton seul moi, s’investir avec la conviction d’être partie intégrante d’un ensemble bien plus vaste permet de mettre de côté notre ego. 

Celui qui nous détourne de tout ça, nous plaçant nous-mêmes au centre d’un univers dont nous subirions toutes les injustices et mériterions tous les bienfaits! Comme nous croire tout puissants et nous contempler le nombril nous isole!

Epilogue

Si tu es arrivé jusque là , bravo! c’était un long article, mais ce livre est tellement fou! J’ai tellement marqué de passage et pris de note que je pouvais difficilement faire plus court. J’ai essayé d’en retranscrire l’essence en y ajoutant un soupçon de réflexion personnelle. J’espère que ça t’a plu et si cette “introduction” t’a donné envie, n’hésites pas à lire le livre

En attendant, je te dis à bientôt dans de prochaines aventures!!!  

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