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Pendant ces vacances, le hasard de mes excursions au grès du jour m’a amené à Padirac pour la visite de ce qui doit être l’un des plus beaux endroits de France, le Gouffre de Padirac
En arrivant sur le parking (gratuit), rien ne laisse présager que juste derrière quelques bâtisses se trouve un gros trou de 35m de diamètre et de 100 mètres de hauteur.
C’est déjà assez impressionnant à voir de l’extérieur!
Mais en plus de se dire que ce gouffre était avant ( il y a certainement plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’années) une immense salle souterraine dont le plafond s’est un jour effondré. Bien que le lieu était connu “en surface”, c’est par contre Édouard-Alfred Martel qui a entrepris d’explorer plus en profondeur le lieu, avec les moyens de l’époque.
La visite se fait avec un audioguide. Il y avait apparemment avant de vrais guides, mais pour des raisons sanitaires, ils sont -temporairement- remplacés.
Pour descendre dans le gouffre, on a le choix entre les marches ou l’ascenseur. J’ai pris les marches et la descente nous plonge dans une sensation d’explorateur. À descendre dans ce gouffre immense, recouvert de verdure, on a l’impression de faire un voyage au centre de la Terre ou d’aller à Jurassic Park.
L’audioguide est vraiment bien fait, il se déclenche automatiquement à certains endroits pour donner des informations. Il y a même une fiction de reconstitution de l’exploration initiale de Édouard-Alfred Martel. Mine de rien ça fait son petit effet et pour ma part il y avait un peu d’excitation d’aventure d’entendre les exploits de cet homme, à la bougie, avec un canoé de l’époque. On pourrait se prendre au jeu, même si l’éclairage électrique, les rambardes d’escaliers, les ascenseurs et les autres visiteurs nous rappellent qu’on est au XXIe siècle et qu’on est descendu bien plus facilement.
Et ce n’est que le Gouffre puisqu’une fois descendu, on peut ensuite visiter les galeries. Changement d’ambiance, mais toujours aussi impressionnant d’être plongé dans la pénombre de la grotte, juste éclairée ce qu’il faut grâce à des spots.
L’humidité grimpe et la température descend. Là où il faisait 30°C à la surface ce jour-là , il fait constamment 13°C arrivés en bas (et 12°C pour l’eau de la rivière).
Au fur et à mesure de la descente, de la balade, les déclenchements de l’audioguide se font avec comme je l’ai dit, un peu de fiction/reconstitution et ensuite des explications. Si tu es assez attentif, tu pourras peut être entendre quelques chauves-souris, même si la partie ouverte aux touristes n’est pas la plus peuplée.
Jusqu’à arriver à une embarcation qui fait traverser les visiteurs à une autre partie de la galerie. Cette fois-ci c’est une vraie personne, un batelier, qui nous fait traverser par groupe d’une dizaine. Une petite balade d’un kilomètre (sur les 40 km au total de la rivière sous terrain).
Une fois la traversée faite, on se retrouve toujours dans une galerie, mais il y a un léger changement d’ambiance. Il y a plus de diversités rocheuses, plus de formes différentes, des stalactites, des stalagmites et surtout des lacs sous terrains.
l’eau limpide est mise en valeur par quelques éclairages et contrastes avec les roches jaunâtres ou rougeâtres
La visite est donnée pour 1h30 et c’est pratiquement 3h que j’ai passée à contempler ces formations rocheuses qui ont pris des milliers d’années à se former à coup de minuscules gouttelettes.
Bref, une belle découverte qui mérite d’être partagée. J’espère que ça t’aura donné envie. Dans ce cas, n’hésite pas à réserver à l’avance ta visite sur le site.
En attendant moi je te dis à bientôt dans de prochaines aventures