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Plus le temps passe et plus je prends conscience de la folie de nos modes de vie et du poids de l’humain sur cette planète.
Manifeste écologique
J’essaie donc de réduire mon impact avec des mesures à ma portée.
Mesures à ma portée financière
À ma portée financière déjà, puisque quand il s’agit de moins consommé, par la force des choses ça coute moins cher donc c’est facile (Encore que, c’est l’objet de ce post et on y vient plus tard). Mais quand il faut mieux consommer (plus locale, meilleur pour notre environnement ou notre santé), là, le cout est différent. Le prix peut paraitre supérieur, et dans bien des cas il l’est si on prend en compte uniquement le prix, mais ce n’est pas le cout global incluant le cout écologique, éthique, social et l’impact sur la santé (santé du consommateur ET du producteur).
Du coup j’insiste sur “diffèrent” et non “plus cher”.
Mesures à ma portée de conscience
Ce qui m’amène à mon second point, quand je dis à ma portée, j’entends aussi à ma portée de conscience / intellectuelle. Si je ne sais pas que c’est néfaste pour moi ou pour la planète et qu’il faudrait mieux faire ci ou ça, je ne peux pas changer.
Et ensuite, une fois que je le sais, il faut que l’avantage à changer soit plus grand que la contrainte.
Il faut encore que je sois prêt à changer mes petites habitudes, mon confort personnel et mon budget au nom d’un futur bénéfice personnel potentiel et d’un projet de société plus green qui ne me concerne ni directement ni immédiatement.
Surtout quand on voit les autres le faire… pourquoi je changerais, pourquoi je me priverais alors que les autres le font aussi. La frustration ultime c’est de faire des efforts sur plusieurs plans pour réduire son empreinte carbone et voir la famille, des amis, des collègues, des connaissances ou même des inconnus cramer tous tes efforts juste par égoïsme pour aller prendre du bon temps en Thaïlande (égoïsme pas dans le sens trait de caractère négatif, mais plus un acte normal non conscient de rechercher son intérêt personnel et une petite part de plaisir dans un monde éreintant) et du coup se demander “pourquoi je fais ça si je suis le/la seul”.
Le prix est il le vrai frein
Bref , tout ça pour dire que ça dépend donc des efforts que je suis prêt à faire et de mes priorités.
Et du coup les priorités qui s’opposent au coût, puisque, si on prend des exemples de la vie courante, pour la majorité des personnes (de mon point de vue) ce n’est par exemple pas une priorité de consommer bio et locale puisque “ça coute beaucoup plus cher” là où ces mêmes personnes vont fumer ou s’acheter le dernier iPhone ou se faire livrer de la junkfood plusieurs fois par semaine. S’ils font les 3 en mêmes temps, c’est le jackpot!! C’est l’opposition d’un bénéfice personnel et collectif à long terme plus ou moins conscient (être en meilleure santé, planète moins polluée) ou trop frustrant (redirection d’un budget “loisir” vers un budget moins “fun”) par rapport à une satisfaction immédiate.
Cas vêtements
Je crois que je me suis emballé… à la base je comptais juste parler du point suivant et en développant, ce qu’il y a au dessus m’est venu. Donc, venons-en maintenant à l’exemple qui est à l’origine finalement de cet article, les vêtements. Dans ce cas, consommé mieux pour la planète, c’est consommer moins, beaucoup moins. Fut une époque où j’aimais bien aller dans les grandes enseignes de mode pour m’acheter des nouvelles fringues dans l’air du temps. Puis de plus en plus je suis arrivé au constat que, à part si je change de taille, j’ai assez de vêtements. Pas besoin d’avoir le dernier tshirt avec un motif cool de chez H&M ou Zara. Surtout quand sait vraiment ce que ça “coute” de s’acheter un tshirt à bas prix. quand on voit le cout caché de l’industrie textile, la qualité de vie des travailleurs et la pollution engendrée
Je ne dis pas que je n’achèterai plus de vêtements, je ne dis pas non plus que j’ai les moyens/priorités d’acheter un jean 200€ ni que je ne retournerais pas dans une grande enseigne (si au moins la marque ne fait pas partie de celles qui exploitent les ouïghours)
Je pourrai peut être essayer d’acheter des vêtements
- plus durables
- qui ne s’inscrive pas dans une mode mais qui sont des basiques intemporel
- dans des matériaux plus résistants
- fabriqué par des artisans moins exploités
- avec des procédés de fabrication plus respectueux de l’environnement
- ….
Une autre piste de ce qui peut être fait?! Réparer! pourquoi jeter quand on peut réparer ses vêtements. Un petit trou? On recoud. un plus gros trou? On peut mettre un patch.
Alors c’est sur, c’est beaucoup moins pratique que de jeter le vêtement troué et d’aller à Celio en racheter un. Non, il faut sortir une aiguille et du fil, prendre le temps de s’énerver à passer le fil dans l’aiguille et prendre le temps de recoudre… Et certes, c’est peut être un peu moins “présentables”, mais
- ça fait peut être parti d’une part de nos mentalités à inverser. Les tendances doivent s’inverser, ce qui était cool avant doit devenir ridicule dans l’avenir. Par exemple ce n’est pas cool de prendre un jet privé de Paris pour aller passer un weekend à Lyon, c’est ridicule!! Ou dans mon cas être impeccable en ayant des vêtements flambants neufs alors qu’à l’inverse, ce qui paraissait limites limites (comme rapiécer ses vêtements pour qu’il dure le plus longtemps au lieu de les jeter) doit devenir la nouvelle norme.
- Je ne suis pas obligé tout le temps mettre ces vêtements recousus… c’est-à-dire que les jours où j’ai un rendez-vous important et où je “dois” être présentable, je peux quand même sortir ma chemise impeccable !!
Pourquoi jeter quand on peut réparer ses vêtements
Tout ça pour en arriver à ce que je voulais te dire et te partager initialement:
je recouds mes affaires trouées. Que ce soit Tshirt, pyjama, sweat, pull,Jean (même si avec ces derniers, ils finissent par se redéchirer à un autre endroit à chaque fois) …
quand j’ai un trou dans mon tshirt …. Et bien ce n’est pas grave, je ne le jette pas, je peux aussi le recoudre. Et s’il y a un autre trou… je peux recoudre cet autre trou. Et si le trou est plus gros, je peux créer une pièce unique, faire un plus gros patch (avec du tissu d’une autre pièce à recycler).
Pourquoi jeter quand on peut réparer.
Surement que certains finiront par terminer à la poubelle (encore que, comme les jeans, je les garde pour tailler des bouts dedans), mais je maximise l’utilisation de mes vêtements aux maxima et c’est toujours ça de pris pour réduire mon emprunte.
Pour aller plus loin et si le sujet t’intéresse, je t’invite à aller voir l’émission Sur le front présenté par Hugo Clément qui traite de sujet lié à l’écologie et cet épisode spécifiquement sur ce que deviennent nos vêtements déposés dans les bennes de collecte
Voilà n’hésite pas à me faire un retour!!
en attendant je te dis à très bientôt dans de nouvelles aventures!!